Vive les magasins de l’État ! Jean Erich René
La théorie économique de la main invisible, prônée par Adam Smith et ses disciples de l’École de Chicago comme régulateur du marché, ne fonctionne pas en tout temps et en tout lieu. En période de crise, l’État a un rôle macro-économique majeur à jouer pour rétablir l’équilibre. La preuve la plus convaincante vient d’être apportée par le discours de l’état de l’Union de George W. Bush réclamant l’infusion 150 milliards de dollars frais dans l’économie américaine pour effacer le spectre grimaçant de la récession.
Paradoxalement le FMI impose aux économies périphériques telles que Haïti la réduction du rôle de l’État au profit du secteur privé et la déréglementation en faveur du libre-échange etc. Comprenne qui pourra! L’État haïtien, au fil de notre histoire de peuple, a toujours joué un rôle actif sur le marché des produits de première nécessité. La réglementation et la fixation des prix sont des mesures de protection des consommateurs défavorisés. Par le biais des Magasins de l’État, les principaux produits de base étaient toujours disponibles afin d’éviter le marché noir et la flambée des prix. La stabilité politique de tout Gouvernement haïtien dépend du prix des produits de base. La commande en vrac de la farine, du riz, de l’huile de cuisine etc., selon une économie d’échelle, permettait à l’État de réduire considérablement le prix de revient de certaines marchandises. Un tel indicateur est symptomatique de l’état d’âme de la masse qui ne veut plus rien entendre quand la faim coupe ses tripes.
À dire vrai la situation a commencé à se détériorer sérieusement à partir de l’application de la Politique néo-libérale prônée par le FMI exigeant : - la diminution du rôle de l’État sur le marché - la réduction des dépenses du Gouvernement - la privatisation des entreprises publiques - la disparition des barrières douanières - le libre transfert de fonds vers les banques étrangères etc. De telles mesures ont provoqué le déséquilibre de l’économie haïtienne et la dégringolade de notre unité monétaire. Il s’ensuit une importation accrue des produits de base, une baisse considérable de la demande effective, un déficit de notre balance de paiement et une augmentation brusque de la dette extérieure due à la variation du taux de change. Bref le coût de la vie augmente de plus en plus en Haïti. Les plus grandes victimes ce sont les pauvres. L’ajustement des salaires à un taux de 5% ou même de 150% témoigne de l’ignorance pure et simple de nos dirigeants de la gestion économique nationale. Au contraire cette initiative impromptue, dictée par des économistes de facto, va créer une inflation en tire-bouchon. Les prix vont augmenter davantage puisque cet ajustement de salaire ne résulte pas de la nécessité de trouver le point d’équilibre entre le marché des biens et des services relativement au marché de la monnaie. La Courbe IS-LM ou Croix hicksienne donne clairement le ton. Sans une augmentation subséquente du PNB, l’excès de monnaie en circulation va augmenter davantage la cherté de la vie. Donc l’ajustement arbitraire des salaires se révèle une solution plutôt dégénérative de l'économie nationale. René Préval doit faire preuve de courage et s’élever à la hauteur de sa mission. Il doit divorcer avec la politique d’austérité du Fond MonétaireInternational. Le pouvoir d’achat de nos concitoyens est grandement réduit.
Dans un contexte économique aussi difficile on ne peut plus se référer au secteur privé pour l’approvisionnement des familles haïtiennes déjà essoufflées. La fourniture des denrées alimentaires devient une question d’intérêt majeur et même de légitimité politique du Gouvernement en place. Sans la satisfaction des besoins alimentaires, immédiatement après les carnavals l’émeute de la faim va éclater.
La moisson est déjà compromise dans nos plaines récemment inondées Le Premier Ministre ne peut pas s’avouer vaincu en invoquant l’argument saugrenu: " Nous ne pouvons faire sortir du sang des rochers." Cette réflexion digne d’un saurien jette le désarroi au sein de la population. L’urgence de l’heure exige la réouverture des Magasins de l’État dans les Chefs-lieux de nos départements géographiques, afin de mettre les produits de base à la portée de tous les ménages. Ainsi l’occasion sera offerte aux fils du peuple de rejoindre la Caravane économique par le biais des coopératives de céréales, de fruits et légumes, de boulangers, de bouchers etc. Grâce au commerce de détail, un contrôle strict du mouvement des prix sera exercé afin de limiter les dégâts dans nos sections communales. L’intérêt public commande l’instauration des Magasins de Quartier alimentés par les Magasins de l’État. Des épiceries populaires ainsi conçues grâce à leurs bas coûts de fonctionnement pourront livrer les denrées alimentaires à un prix réduit et une faible marge de profit. De meilleures aubaines et des emplois seront offerts aux classes défavorisées. Une telle initiative exprimerait clairement l’ouverture de la société haïtienne sur des avenues plus ensoleillées pour la rédemption des masses nécessiteuses. Pour les entreprises privées, le profit est l’objectif le plus recherché. Il revient aux municipalités d’établir les points de distribution en fonction de leurs budgets réels.
Selon un système de quota, les Magasins de l’Etat les pourvoiront en biens de consommation. Cette initiative, même quand elle a pour but de soulager la misère des masses urbaines et rurales, va soulever la hargne des intermédiaires grossistes de la bourgeoisie peser-sucer. Keynes décrit l’économie en heurts de pouvoirs. L’état des rapports deforce dans le partage salaire-profit porte les entrepreneurs à déterminerles prix. L’instabilité économique est surtout le résultat de la lutte pour le partage du revenu national. D’où l’apparition bizarre de wharf privé et l’émergence d’un état dans l’État. Le changement climatique, la montée du prix du baril de pétrole etc ne suffisent pas pour expliquer la cherté de la vie. Et la République dominicaine qui partage l’Ile avec nous ? Ceteris paribus, la cause causante c’est surtout la déviance de nos dirigeants par rapport aux lignes politiques traditionnelles pour se jeter sur les brisées du néo-libéralisme. La réouverture des magasins de l’État et sa nucléarisation en magasins de quartiers, communautaires et épiceries populaires est la solution la plus salutaire. Elle contribuera à la déconcentration de l’économie nationale par une participation plus accrue et plus dynamique de nos communautés urbaines et rurales à la gestion de laRes Publica.
Vive les Magasins de l’Etat !
http://barometre-politique.blogspot.com
lundi 4 février 2008
jeudi 31 janvier 2008
MIRACLE VERSUS INCOMPÉTENCE!
Jean Erich René
« Il existe deux péchés mortels en politique : - ne défendre aucune cause - n’avoir pas le sentiment de sa responsabilité » ( Max Weber, Le Savant et le Politique p. 197, éditions 10-18)
Il est dangereux d’avoir au timon des affaires de l’État un matamore qui n’éprouve aucun respect pour la Constitution sur laquelle il a prêté serment et qui par surcroît se dérobe à ses obligations essentielles.Tandisque le peuple crève de faim René Préval rêve de changer la constitution pour pérenniser son pouvoir et prolonger son agonie.
En effet, le dilettantisme qui marque sa gestion politique entraîne aujourd’hui le Haïti au bord de la famine. Son discours au Plateau Central vientde prouver, sans l’ombre d’un doute, l’incapacité de son Gouvernement.Alors,que peut-on espérer du reste de son mandat? “L’autorité est inséparable de la responsabilité. ” affirment JosephBarthélemy et Paul Duez dans leur Traité de Droit Constitutionnel. Le faitd’être élu au suffrage universel confirme non seulement la légitimité dupouvoir du Président de la République mais aussi son engagement vis à visde la Nation.
La Constitution de 1987 dans son article 22 identifie l’État comme l'artisan du bien-être matériel des citoyens. Article 22: L'État reconnaît le droit de tout citoyen à un logement décent, à l'éducation, à l'alimentation et à la sécurité sociale. La faim est mauvaise conseillère! Point n'est besoin de faire des miracles pour contrer à court terme la famine qui sévit actuellement en Haïti.
Il suffit de faire appel aux sciences économiques, à l'agronomie, auxtechniques de la gestion scientifique et aux principes du management pourcrever définitivement cette poche de misère. Président Préval, oyez! Selon Josué de Castro dans : "Géographie de la faim", ce sont les céréalesqui nourrissent le monde. Chaque population a sa culture alimentaireassociée à ses dotations en facteurs de production liés à son environnement naturel et technique. Pour combattre la faim en Haïti les produits suivants s’imposent : maïs, millet, riz, haricot. La vie chèredont onparle dépend de leur insuffisance. En économie, toute rareté provoque uneflambée de prix. Le gouvernement de René Préval qui récemment se targuait de l’augmentation des recettes fiscales est financièrement en mesure de placerles commandes de céréales en quantités suffisantes, à défaut de leurs productions immédiates, pour éviter la famine qui menace Haïti.
Le cas échéant, le Gouvernement Conservateur du Premier Ministre Stephen Harper, par le biais de l'ACDIou Agence Canadienne de Développement International,n'hésiterait pas à délier les cordons de la bourse en faveur d'Haïti, sous la rubrique "Assistance Humanitaire". Des magasins de l’État seront instaurés au niveau des Chefs lieux de nos Départements afin de desservir leurs environs pour une période allant de 3 à 6 mois. Ainsi nos agriculteurs auront le temps de reprendre les travaux des champs. A ceteffet, il convient de tenir compte de l’importance démographique de nos principales agglomérations conformémemt aux résultats du recensement de 2003.
1.- Répartition de la population par Département géographique(nombre d'habitants) Centre :565.043,
Grand’Anse :603.894,
Nord : 773.546,
Nord-Est : 300.493
Nord’Ouest : 445.080,
Ouest : 3.093.699,
Sud : 627.311,
Sud-Est : 449.585
Population totale : 7.929.048 habitants selon le recensement de 2003.
2.- Approvisionnement en nourriture par Chef lieu de département en sacs de 100 livres de céréales. L’huile de cuisine est exprimée en gallons de 3 litres (mesure américaine et canadienne) Selon une enquête scientifique menée par l’USAID sur les habitudes de consommation des Haitiens et publiée dans le rapport titré : "Availability of selected food items in haitian households" (dossier No K15 P3 IOWA V13), les besoins de consommation de la population haïtienne pour les 6 prochains mois de la famine peuvent être estimés pour les céréales en sacs de 100 livres et pour l'huile en gallons américains de 3 litres : Département du Centre Chef lieu : Hinche
Mais :17.629 ,
Riz:135.611,
Farine:111.743 ,
Haricot sec:94.114,
Huile de cuisine : 43.450 gallons
Département de la Grand’Anse Chef Lieu : Jérémie
Maïs:18.841 ,
Riz: 164.065,
Farine: 119.426,
Haricot sec: 100.585,
Huile de cuisine : 46.437 gallons
Département du Nord Chef Lieu : Cap-Haitien
Maïs: 24.135,
Riz: 210.157,
Farine: 152.976 ,
Haricot sec: , Huile de cuisine : 59.483 gallons
Département du Nord-Est Chef Lieu : Fort-Liberté
Maïs: 9,375,
Riz:81.638,
Farine: 59.425,
Haricot sec: 50.050,
Huile de cuisine : 23.107 gallons
Département du Nord-Ouest Chef Lieu : Port-de-Paix
Maïs: 13.887,
Riz: 120.219,
Farine: 88.019,
Haricot sec: 74.133,
Huile de cuisine : 34.225 gallons
Département de l’Ouest Chef Lieu : Port-au-Prince
Maïs: 96.523,
Riz: 840.496,
Farine: 611.810,
Haricot sec: 515.287,
Huile de cuisine : 237.895 gallons
Département du Sud Chef Lieu : Cayes
Maïs: 10.572 ,
Riz:170.428,
Farine: 124.057,
Haricot sec: 104.485,
Huile de cuisine : 48.238 gallons
Département du Sud-Est Chef Lieu : Jacmel
Maïs: 14,027,
Riz : 122.143,
Farine: 88.910,
Haricot sec: 74.883,
Huile de cuisine : 34.572 gallons
Département de l’Artibonite Chef Lieu : Gonaives
Maïs:33.396,
Riz: 290.805,
Farine: 211.682,
Haricot sec: 178.285 ,
Huile decuisine : 82.310 gallons
3.- Bons de commande pour Haiti
a) Budget réel pour les 6 prochains mois
Mais:247.385 ,
Riz: 2.136.262,
Farine: 1.568.048,
Haricot sec: 1,230.664,
Huile de cuisine : 609.717 gallons
b) Budget flexible pour les 6 prochains mois
Mais:247.385 ,
Riz: 2.136.262,
Farine: 1.568.048,
Haricot sec: 1,230.664,
Huile de cuisine : 914.575 gallons
4.-Moyens de transport Exception faite de Hinche qu’on doit alimenter par camion à partir de Port-au-Prince, pour tous les autres chefs lieux, comme on le faisait sous les gouvernements de Nord Alexis etc ., il serait moins dispendieux, de desservir les autres départements par la voie maritime pour minimiser le prix de revient. Les structures sont déjà en place pour atteindre les villes, les villages et les bourgs.
a) Réseau portuaire national Port-au-Prince: 51 pieds de mouillage
Cap-Haitien: 45 pieds de mouillage
Cayes: 20 pieds de mouillage
Gonaives: 35 pieds de mouillage
Jérémie: 35 pieds de mouillage
Port-de-Paix: 24 pieds de mouillage
Route Port-au-Prince/Hinche: 149 Km
b) Ports secondaires Des embarcations secondaires telles que : chaloupes etc. peuvent acheminer rapidement les provisions alimentaires à partir des Chefs lieux vers les ports et débarcadères suivants : Jacmel :, Anse à Pitre, Belle-Anse, Cotes de Fer etc Cayes : Cavaillon (Baie des Flammants), St Jean du Sud, Coteaux, Roche à Bateau, Port-à-Piment Jérémie :Miragoâne, Petit trou de Nippes, Anse à Veau, Baradères(GrandBoucan) Pestel, Iles des Cayemites, Corail, Roseaux, Abricots, Dame-Marie, Anse d’Hainault, Irois, Tiburon, Gonaives : Grande Saline, St Marc. Port-au-Prince : Anse à Galet, Léogane, Grand Goave, Petit Goave, Arcahaie Port-de-Paix : Mole St Nicolas, Jean Rabel, Anse-rouge, Ile de la Tortue etc. Cap-Haitien : Fort-Liberté, Borgne, Caracol
5.- Analyse et commentaires
La problématique de la famine haitienne doit être résolue sine ira et studio c'est à dire sans colère et dans parti pris. Quel que soit le nom de l’oiseau : coq et pintade ont droit à la nourriture. Selon le recensement de 1985 la population haitienne était de 5,7 millions d'habitants dont 72,68% vivaient en milieu rural et 27,32% en ville. En 2008 sur un effectif de 8,4 millions 57% s'entassent dans nos communautés urbaines. L'analyse de régression statistique prévoit 10 millions d'habitants en Haiti en 2010. Cette croissance démographique de 2,5% jointe aux méfaits des changements climatiques rognant sur nos surfaces cultivables, sans oublier le laxisme de nos dirigeants politiques, augmentent nos inquiétudes pour l'assiette alimentaire haïtienne. De plus la pression citadine agit sur toutes les composantes sociales. Le kidnapping, la bidonvillisation sont les aspects les plus visibles et les plus dramatiques. Pour assurer la paix sociale le Gouvernement doit mettre sur pied une politique macro-économique efficace. La fermeture de nos usines sucrières, la privatisation du Ciment d'Haiti, de la Minoterie etc. dans le cadre de l'orthodoxie néo-libérale, sous le premier Gouvernement de Préval a causé des pertes massives d'emplois et la réduction du pouvoir d'achat des ménages. Cette fois-ci Préval ne peut plus demander au peuple de nager pour sortir. Il sera le premier à laisser la barque nationale pour se jeter à l'eau afin qu'un autre capitaine, mieux imbu de son itinéraire, prenne la commande avec compétence et réalise le miracle haïtien.
« Il existe deux péchés mortels en politique : - ne défendre aucune cause - n’avoir pas le sentiment de sa responsabilité » ( Max Weber, Le Savant et le Politique p. 197, éditions 10-18)
Il est dangereux d’avoir au timon des affaires de l’État un matamore qui n’éprouve aucun respect pour la Constitution sur laquelle il a prêté serment et qui par surcroît se dérobe à ses obligations essentielles.Tandisque le peuple crève de faim René Préval rêve de changer la constitution pour pérenniser son pouvoir et prolonger son agonie.
En effet, le dilettantisme qui marque sa gestion politique entraîne aujourd’hui le Haïti au bord de la famine. Son discours au Plateau Central vientde prouver, sans l’ombre d’un doute, l’incapacité de son Gouvernement.Alors,que peut-on espérer du reste de son mandat? “L’autorité est inséparable de la responsabilité. ” affirment JosephBarthélemy et Paul Duez dans leur Traité de Droit Constitutionnel. Le faitd’être élu au suffrage universel confirme non seulement la légitimité dupouvoir du Président de la République mais aussi son engagement vis à visde la Nation.
La Constitution de 1987 dans son article 22 identifie l’État comme l'artisan du bien-être matériel des citoyens. Article 22: L'État reconnaît le droit de tout citoyen à un logement décent, à l'éducation, à l'alimentation et à la sécurité sociale. La faim est mauvaise conseillère! Point n'est besoin de faire des miracles pour contrer à court terme la famine qui sévit actuellement en Haïti.
Il suffit de faire appel aux sciences économiques, à l'agronomie, auxtechniques de la gestion scientifique et aux principes du management pourcrever définitivement cette poche de misère. Président Préval, oyez! Selon Josué de Castro dans : "Géographie de la faim", ce sont les céréalesqui nourrissent le monde. Chaque population a sa culture alimentaireassociée à ses dotations en facteurs de production liés à son environnement naturel et technique. Pour combattre la faim en Haïti les produits suivants s’imposent : maïs, millet, riz, haricot. La vie chèredont onparle dépend de leur insuffisance. En économie, toute rareté provoque uneflambée de prix. Le gouvernement de René Préval qui récemment se targuait de l’augmentation des recettes fiscales est financièrement en mesure de placerles commandes de céréales en quantités suffisantes, à défaut de leurs productions immédiates, pour éviter la famine qui menace Haïti.
Le cas échéant, le Gouvernement Conservateur du Premier Ministre Stephen Harper, par le biais de l'ACDIou Agence Canadienne de Développement International,n'hésiterait pas à délier les cordons de la bourse en faveur d'Haïti, sous la rubrique "Assistance Humanitaire". Des magasins de l’État seront instaurés au niveau des Chefs lieux de nos Départements afin de desservir leurs environs pour une période allant de 3 à 6 mois. Ainsi nos agriculteurs auront le temps de reprendre les travaux des champs. A ceteffet, il convient de tenir compte de l’importance démographique de nos principales agglomérations conformémemt aux résultats du recensement de 2003.
1.- Répartition de la population par Département géographique(nombre d'habitants) Centre :565.043,
Grand’Anse :603.894,
Nord : 773.546,
Nord-Est : 300.493
Nord’Ouest : 445.080,
Ouest : 3.093.699,
Sud : 627.311,
Sud-Est : 449.585
Population totale : 7.929.048 habitants selon le recensement de 2003.
2.- Approvisionnement en nourriture par Chef lieu de département en sacs de 100 livres de céréales. L’huile de cuisine est exprimée en gallons de 3 litres (mesure américaine et canadienne) Selon une enquête scientifique menée par l’USAID sur les habitudes de consommation des Haitiens et publiée dans le rapport titré : "Availability of selected food items in haitian households" (dossier No K15 P3 IOWA V13), les besoins de consommation de la population haïtienne pour les 6 prochains mois de la famine peuvent être estimés pour les céréales en sacs de 100 livres et pour l'huile en gallons américains de 3 litres : Département du Centre Chef lieu : Hinche
Mais :17.629 ,
Riz:135.611,
Farine:111.743 ,
Haricot sec:94.114,
Huile de cuisine : 43.450 gallons
Département de la Grand’Anse Chef Lieu : Jérémie
Maïs:18.841 ,
Riz: 164.065,
Farine: 119.426,
Haricot sec: 100.585,
Huile de cuisine : 46.437 gallons
Département du Nord Chef Lieu : Cap-Haitien
Maïs: 24.135,
Riz: 210.157,
Farine: 152.976 ,
Haricot sec: , Huile de cuisine : 59.483 gallons
Département du Nord-Est Chef Lieu : Fort-Liberté
Maïs: 9,375,
Riz:81.638,
Farine: 59.425,
Haricot sec: 50.050,
Huile de cuisine : 23.107 gallons
Département du Nord-Ouest Chef Lieu : Port-de-Paix
Maïs: 13.887,
Riz: 120.219,
Farine: 88.019,
Haricot sec: 74.133,
Huile de cuisine : 34.225 gallons
Département de l’Ouest Chef Lieu : Port-au-Prince
Maïs: 96.523,
Riz: 840.496,
Farine: 611.810,
Haricot sec: 515.287,
Huile de cuisine : 237.895 gallons
Département du Sud Chef Lieu : Cayes
Maïs: 10.572 ,
Riz:170.428,
Farine: 124.057,
Haricot sec: 104.485,
Huile de cuisine : 48.238 gallons
Département du Sud-Est Chef Lieu : Jacmel
Maïs: 14,027,
Riz : 122.143,
Farine: 88.910,
Haricot sec: 74.883,
Huile de cuisine : 34.572 gallons
Département de l’Artibonite Chef Lieu : Gonaives
Maïs:33.396,
Riz: 290.805,
Farine: 211.682,
Haricot sec: 178.285 ,
Huile decuisine : 82.310 gallons
3.- Bons de commande pour Haiti
a) Budget réel pour les 6 prochains mois
Mais:247.385 ,
Riz: 2.136.262,
Farine: 1.568.048,
Haricot sec: 1,230.664,
Huile de cuisine : 609.717 gallons
b) Budget flexible pour les 6 prochains mois
Mais:247.385 ,
Riz: 2.136.262,
Farine: 1.568.048,
Haricot sec: 1,230.664,
Huile de cuisine : 914.575 gallons
4.-Moyens de transport Exception faite de Hinche qu’on doit alimenter par camion à partir de Port-au-Prince, pour tous les autres chefs lieux, comme on le faisait sous les gouvernements de Nord Alexis etc ., il serait moins dispendieux, de desservir les autres départements par la voie maritime pour minimiser le prix de revient. Les structures sont déjà en place pour atteindre les villes, les villages et les bourgs.
a) Réseau portuaire national Port-au-Prince: 51 pieds de mouillage
Cap-Haitien: 45 pieds de mouillage
Cayes: 20 pieds de mouillage
Gonaives: 35 pieds de mouillage
Jérémie: 35 pieds de mouillage
Port-de-Paix: 24 pieds de mouillage
Route Port-au-Prince/Hinche: 149 Km
b) Ports secondaires Des embarcations secondaires telles que : chaloupes etc. peuvent acheminer rapidement les provisions alimentaires à partir des Chefs lieux vers les ports et débarcadères suivants : Jacmel :, Anse à Pitre, Belle-Anse, Cotes de Fer etc Cayes : Cavaillon (Baie des Flammants), St Jean du Sud, Coteaux, Roche à Bateau, Port-à-Piment Jérémie :Miragoâne, Petit trou de Nippes, Anse à Veau, Baradères(GrandBoucan) Pestel, Iles des Cayemites, Corail, Roseaux, Abricots, Dame-Marie, Anse d’Hainault, Irois, Tiburon, Gonaives : Grande Saline, St Marc. Port-au-Prince : Anse à Galet, Léogane, Grand Goave, Petit Goave, Arcahaie Port-de-Paix : Mole St Nicolas, Jean Rabel, Anse-rouge, Ile de la Tortue etc. Cap-Haitien : Fort-Liberté, Borgne, Caracol
5.- Analyse et commentaires
La problématique de la famine haitienne doit être résolue sine ira et studio c'est à dire sans colère et dans parti pris. Quel que soit le nom de l’oiseau : coq et pintade ont droit à la nourriture. Selon le recensement de 1985 la population haitienne était de 5,7 millions d'habitants dont 72,68% vivaient en milieu rural et 27,32% en ville. En 2008 sur un effectif de 8,4 millions 57% s'entassent dans nos communautés urbaines. L'analyse de régression statistique prévoit 10 millions d'habitants en Haiti en 2010. Cette croissance démographique de 2,5% jointe aux méfaits des changements climatiques rognant sur nos surfaces cultivables, sans oublier le laxisme de nos dirigeants politiques, augmentent nos inquiétudes pour l'assiette alimentaire haïtienne. De plus la pression citadine agit sur toutes les composantes sociales. Le kidnapping, la bidonvillisation sont les aspects les plus visibles et les plus dramatiques. Pour assurer la paix sociale le Gouvernement doit mettre sur pied une politique macro-économique efficace. La fermeture de nos usines sucrières, la privatisation du Ciment d'Haiti, de la Minoterie etc. dans le cadre de l'orthodoxie néo-libérale, sous le premier Gouvernement de Préval a causé des pertes massives d'emplois et la réduction du pouvoir d'achat des ménages. Cette fois-ci Préval ne peut plus demander au peuple de nager pour sortir. Il sera le premier à laisser la barque nationale pour se jeter à l'eau afin qu'un autre capitaine, mieux imbu de son itinéraire, prenne la commande avec compétence et réalise le miracle haïtien.
vendredi 11 janvier 2008
ACCUSÉ, LEVEZ-VOUS !
Jean Erich René
2007 est déjà dans le rétroviseur. Les fallacieuses promesses de luttecontre la corruption, l’insécurité, la vie chère etc. s’estompent au fil dutemps. Après 2 ans de Gouvernement, Jacques Edouard Alexis a donné lapreuve de son incapacité à répondre aux besoins de base de la population haïtienne. Le Président René Préval voudrait changer de monture au seuil dela nouvelle année mais certains parlementaires gagnés à la cause du Premier Ministre refusent de lui donner un vote de censure.
Plus rien ne marche! La justice n’arrive même pas à faire triompher les mots du droit. Des arrestations arbitraires suivies de libérations tout aussi arbitraires ontsouillé le Temple de Thémis. Le ver est dans le fruit qui le nourrit et le protège. D’où l’infestation massive du tissu politique et la paralysie quasi totale de l’appareil étatique. Nos dirigeants prennent plutôt l’allure du voleur qui, pris en flagrant délit, crie "Au voleur!" pourdonner le change et semer ses poursuivants. Quand on se rappelle qu’endécembre 2006, le vœu le plus fervent du Président René Préval fut "Une année meilleure grâce à la fin de l’insécurité" nous nous rendons compte àquel point nous sommes roulés dans la farine.
Nous sommes navrés de relever dans la suite présidentielle au cours de ses voyages à l’étranger la présence d'un criminel notoire dont les exploits donnent froid au dos. Notre découragement a atteint son comble quand le gouvernement a jugé nécessaire et utile de lâcher dans les rues, à laveille des fêtes de fin d’année, des bandits sans foi ni loi. Il en résulte que l’un de nos congénères et co-citadins l’homme d'affaires Pierre MarieBourdeau a immédiatement payé de sa vie, son désir d’investir en Haïti. Peut-on combattre la corruption et l’insécurité en protégeant leurs principaux agents? Nos plus grandes inquiétudes résultent du fait que lagangrène a atteint les deux têtes de l’Organisation Étatique. Au constatsans ambages de la corruption de l’Exécutif vient se greffer lepourrissement du Législatif dans une harmonie mafieuse qui met en péril le corps social haïtien. Le naufrage d’un bateau dans la rade de Tiburon le 2septembre 2007 prend l’allure d’une aventure digne de Jean Gabin. Lesuspens et les effets spéciaux sont de nature à nous couper le souffle.Quant aux coups de théâtre nous en sommes abasourdis. Les forces du mal se liguent-elles pour couler une chape de plomb sur uncrime que condamne le Code Pénal?
Personne n’est au-dessus de la loi! Aumoment où 2 petits avions viennent d’atterrir à Bompart, non loin deTiburon, sur un terrain de fortune, des rescapés ont été récupérés sur lelittoral par suite du naufrage de leur bateau. Ils ont raté le rendez-vousavec les pilotes qui devraient leur livrer les cargaisons de drogue qu’ilsavaient pour mission d’embarquer sur les lieux à destination des Gonaïves.L’énigmatique accusé et acteur principal de ce trafic de stupéfiantsdemeure le Sénateur du Sud-est: Joseph Lambert par surcroît Président del'Assemblée Nationale. Cette nouvelle a soulevé des vagues et créé au seinde la Société haïtienne beaucoup d’incertitudes que le Gouvernement, au nomde ses intérêts politiques immédiats, tente de balayer en reléguant cetteaffaire aux oubliettes. Si on ne peut pas faire confiance au Chef du Temple des Sages, le plusgrand réservoir moral de la Nation, nous sommes foutus! Ce dérapage va entraîner d’autres individus et même l’ensemble de la société dans cette galère. Sans le correctif approprié, bientôt Haïti sera consacré comme un État voyou. En invoquant les thèses de la "Protection de la Société" et dela " Prévention de la délinquance juvénile" nous lançons un cri d’alarmesur le comportement licencieux des 3 pouvoirs de l’État autour du "Rapportdu Juge de Première Instance des Coteaux" Me Jacques St Jean. Il appert l’implication ouverte et sans conteste du Président du sénat Joseph Lambertdans le trafic des stupéfiants. Au cours d’une rencontre entre lacommission justice et sécurité du sénat avec le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, le ministre de la justice, René Magloire et lesecrétaire d’État à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph, le premiersénateur du sud-est a nié toute implication, en réclamant des excuses dudéputé de Cayes-Jacmel Jean Délouis Félix qui avait affirmé avoir personnellement lu le rapport du juge d’instruction citant nommément Lambert comme le propriétaire du bateau. Lambert, en réaction, a menacé d’intenter une action en dommages-intérêts contre le juge d’instruction des Coteaux Me Jacques Saint Jean. Le ministre de la Justice René Magloire a brandi des menaces de sanction administrativecontre l’humble Juge des Coteaux dans l’accomplissement de ses devoirs afinde fermer le dossier. En vertu des articles 28, 28.1 et 28.2 de la SectionC relative à la liberté d’expression reconnue par la Constitution de1987,pour l’édification de tous, nous versons dans les dossiers de l’Histoire le "Rapport du Juge d'Instruction des Coteaux". Pour juger de son authenticité, la signature du Juge d’instruction des Coteaux Jacques St Jean et le sceau du Tribunal de Première Instance des Coteaux y sontapposés. La qualité de la reproduction est médiocre parce que la dactylographie a été effectuée sur une ancienne machine à ruban, mais la qualité du document n’est pas altérée pour autant. Il nous permet de nousrendre compte de la roublardise de nos dirigeants politiques. Par le mécanisme d’une commission rogatoire on pourrait donner suite à son enquête mais non l’étouffer. Où est le commissaire Claudy Gassant si prompt à émettre des ordres d’écrou dans sa campagne anti-corruption ? SECTION C : DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION 1. Article 28: Tout haïtien ou toute haïtienne a le droit d'exprimer librement ses opinions, en toute matière par la voie qu'il choisit. Article 28.1: Le journaliste exerce librement sa profession dans le cadre de la loi. Cet exercice ne peut être soumis à aucune autorisation, ni censure sauf en cas de guerre. Article 28.2: Le journaliste ne peut être forcé de révéler ses sources. Il a toutefois pour devoir d'en vérifier l'authenticité et l'exactitude des informations. Il est également tenu de respecter l'éthique professionnelle. La Justice est une pour tous. Le Juge Jacques St Jean est compétent dans sa juridiction et ne dépend pas dans sa magistrature du ministre de la Justice sauf pour les affaires administratives. Selon l’article 81 al 1, duCode de Procédure Pénale, le juge d’instruction a le droit de mener desenquêtes qu’il juge utiles. Seule la Cour de Cassation peut prononcer le dessaisissement du dossier du Juge d’instruction. Joseph Lambert est-il au-dessus de la loi? Il est malsain d’entamer une nouvelle session parlementaire sous la présidence d’un Père proscrit? Dans un état de droitle rapport d'un juge d'instruction ne peut être noyé dans le tourbillon de la politique. Jusqu'à présent il n'y a eu aucune suite légale ni administrative aucune poursuite judiciaire. Cliquez sur Doc.1 et Doc.2 entête de ce texte et vous lirez en attaché le Rapport du Juge d'instruction du Tribunal de Première Instance des Coteaux impliquant dans le scandale de la drogue de Tiburon le Président du Sénat Joseph Lambert. Accusé, levez-vous!
2007 est déjà dans le rétroviseur. Les fallacieuses promesses de luttecontre la corruption, l’insécurité, la vie chère etc. s’estompent au fil dutemps. Après 2 ans de Gouvernement, Jacques Edouard Alexis a donné lapreuve de son incapacité à répondre aux besoins de base de la population haïtienne. Le Président René Préval voudrait changer de monture au seuil dela nouvelle année mais certains parlementaires gagnés à la cause du Premier Ministre refusent de lui donner un vote de censure.
Plus rien ne marche! La justice n’arrive même pas à faire triompher les mots du droit. Des arrestations arbitraires suivies de libérations tout aussi arbitraires ontsouillé le Temple de Thémis. Le ver est dans le fruit qui le nourrit et le protège. D’où l’infestation massive du tissu politique et la paralysie quasi totale de l’appareil étatique. Nos dirigeants prennent plutôt l’allure du voleur qui, pris en flagrant délit, crie "Au voleur!" pourdonner le change et semer ses poursuivants. Quand on se rappelle qu’endécembre 2006, le vœu le plus fervent du Président René Préval fut "Une année meilleure grâce à la fin de l’insécurité" nous nous rendons compte àquel point nous sommes roulés dans la farine.
Nous sommes navrés de relever dans la suite présidentielle au cours de ses voyages à l’étranger la présence d'un criminel notoire dont les exploits donnent froid au dos. Notre découragement a atteint son comble quand le gouvernement a jugé nécessaire et utile de lâcher dans les rues, à laveille des fêtes de fin d’année, des bandits sans foi ni loi. Il en résulte que l’un de nos congénères et co-citadins l’homme d'affaires Pierre MarieBourdeau a immédiatement payé de sa vie, son désir d’investir en Haïti. Peut-on combattre la corruption et l’insécurité en protégeant leurs principaux agents? Nos plus grandes inquiétudes résultent du fait que lagangrène a atteint les deux têtes de l’Organisation Étatique. Au constatsans ambages de la corruption de l’Exécutif vient se greffer lepourrissement du Législatif dans une harmonie mafieuse qui met en péril le corps social haïtien. Le naufrage d’un bateau dans la rade de Tiburon le 2septembre 2007 prend l’allure d’une aventure digne de Jean Gabin. Lesuspens et les effets spéciaux sont de nature à nous couper le souffle.Quant aux coups de théâtre nous en sommes abasourdis. Les forces du mal se liguent-elles pour couler une chape de plomb sur uncrime que condamne le Code Pénal?
Personne n’est au-dessus de la loi! Aumoment où 2 petits avions viennent d’atterrir à Bompart, non loin deTiburon, sur un terrain de fortune, des rescapés ont été récupérés sur lelittoral par suite du naufrage de leur bateau. Ils ont raté le rendez-vousavec les pilotes qui devraient leur livrer les cargaisons de drogue qu’ilsavaient pour mission d’embarquer sur les lieux à destination des Gonaïves.L’énigmatique accusé et acteur principal de ce trafic de stupéfiantsdemeure le Sénateur du Sud-est: Joseph Lambert par surcroît Président del'Assemblée Nationale. Cette nouvelle a soulevé des vagues et créé au seinde la Société haïtienne beaucoup d’incertitudes que le Gouvernement, au nomde ses intérêts politiques immédiats, tente de balayer en reléguant cetteaffaire aux oubliettes. Si on ne peut pas faire confiance au Chef du Temple des Sages, le plusgrand réservoir moral de la Nation, nous sommes foutus! Ce dérapage va entraîner d’autres individus et même l’ensemble de la société dans cette galère. Sans le correctif approprié, bientôt Haïti sera consacré comme un État voyou. En invoquant les thèses de la "Protection de la Société" et dela " Prévention de la délinquance juvénile" nous lançons un cri d’alarmesur le comportement licencieux des 3 pouvoirs de l’État autour du "Rapportdu Juge de Première Instance des Coteaux" Me Jacques St Jean. Il appert l’implication ouverte et sans conteste du Président du sénat Joseph Lambertdans le trafic des stupéfiants. Au cours d’une rencontre entre lacommission justice et sécurité du sénat avec le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, le ministre de la justice, René Magloire et lesecrétaire d’État à la sécurité publique, Luc Eucher Joseph, le premiersénateur du sud-est a nié toute implication, en réclamant des excuses dudéputé de Cayes-Jacmel Jean Délouis Félix qui avait affirmé avoir personnellement lu le rapport du juge d’instruction citant nommément Lambert comme le propriétaire du bateau. Lambert, en réaction, a menacé d’intenter une action en dommages-intérêts contre le juge d’instruction des Coteaux Me Jacques Saint Jean. Le ministre de la Justice René Magloire a brandi des menaces de sanction administrativecontre l’humble Juge des Coteaux dans l’accomplissement de ses devoirs afinde fermer le dossier. En vertu des articles 28, 28.1 et 28.2 de la SectionC relative à la liberté d’expression reconnue par la Constitution de1987,pour l’édification de tous, nous versons dans les dossiers de l’Histoire le "Rapport du Juge d'Instruction des Coteaux". Pour juger de son authenticité, la signature du Juge d’instruction des Coteaux Jacques St Jean et le sceau du Tribunal de Première Instance des Coteaux y sontapposés. La qualité de la reproduction est médiocre parce que la dactylographie a été effectuée sur une ancienne machine à ruban, mais la qualité du document n’est pas altérée pour autant. Il nous permet de nousrendre compte de la roublardise de nos dirigeants politiques. Par le mécanisme d’une commission rogatoire on pourrait donner suite à son enquête mais non l’étouffer. Où est le commissaire Claudy Gassant si prompt à émettre des ordres d’écrou dans sa campagne anti-corruption ? SECTION C : DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION 1. Article 28: Tout haïtien ou toute haïtienne a le droit d'exprimer librement ses opinions, en toute matière par la voie qu'il choisit. Article 28.1: Le journaliste exerce librement sa profession dans le cadre de la loi. Cet exercice ne peut être soumis à aucune autorisation, ni censure sauf en cas de guerre. Article 28.2: Le journaliste ne peut être forcé de révéler ses sources. Il a toutefois pour devoir d'en vérifier l'authenticité et l'exactitude des informations. Il est également tenu de respecter l'éthique professionnelle. La Justice est une pour tous. Le Juge Jacques St Jean est compétent dans sa juridiction et ne dépend pas dans sa magistrature du ministre de la Justice sauf pour les affaires administratives. Selon l’article 81 al 1, duCode de Procédure Pénale, le juge d’instruction a le droit de mener desenquêtes qu’il juge utiles. Seule la Cour de Cassation peut prononcer le dessaisissement du dossier du Juge d’instruction. Joseph Lambert est-il au-dessus de la loi? Il est malsain d’entamer une nouvelle session parlementaire sous la présidence d’un Père proscrit? Dans un état de droitle rapport d'un juge d'instruction ne peut être noyé dans le tourbillon de la politique. Jusqu'à présent il n'y a eu aucune suite légale ni administrative aucune poursuite judiciaire. Cliquez sur Doc.1 et Doc.2 entête de ce texte et vous lirez en attaché le Rapport du Juge d'instruction du Tribunal de Première Instance des Coteaux impliquant dans le scandale de la drogue de Tiburon le Président du Sénat Joseph Lambert. Accusé, levez-vous!
mardi 27 novembre 2007
SCANDALES DANS LA FAMILLE...
Une divergence de vue paralyse l’action gouvernementale. Par une ironie du sort les linges sales se lavent sur la place publique. Des problèmes majeurs relatifs à la succession de René Préval divise la maison présidentielle. Au Palais National on est en train de préparer la transition. Nous devons faire preuve de perspicacité afin de court-circuiter les événements malheureux qui s’annoncent. On ne peut plus supporter les frais d’un chambardement social suite à un éclatement politique qui se confirme au fil des jours. Sur la scène politique haïtienne se déroule une désopilante comédie. Certains leaders politiques marchent sur la pointe des pieds pour paraître plus grands qu’ils ne le sont. Sous l’effet de la fatigue ils retombent sur leurs talons en montrant leur vrai gabarit.
Un Chef d’État doit avoir une bonne tenue de langage pour mériter la confiance des citoyens. Les récentes déclarations de René Préval ont semé le trouble même au sein de ses partisans : "Je suis le président de la transition". Faut-il tester le taux d’alcoolémie de René Préval avant d’avaliser ses discours. Est-il dingue ou joue-t-il à l’imbécile pour amuser la galerie tout en exécutant son projet de révision constitutionnelle et faire main-mise définitivement avec sa clique sur le pouvoir? Il fait appel à la pédagogie subliminale en faisant des déclarations qui évoquent l’image du scénario qu’il désire exécuter. Le dessein secret du Club de Bourdon qui le supporte c’est de s’accaparer à tout jamais du potentiel économique d’Haïti en étendant partout ses tentacules. Aussi rêve-t-il d’un pouvoir centralisateur, faiblement institutionnalisé.
Depuis le retour de René Préval au pouvoir en 2006, on assiste à la résurgence d’un État absolutiste. Cette forme de domination patrimoniale est suicidaire pour la démocratie, le progrès économique et l’avancement social. Quand on héberge au Palais National un mandataire forain qui fait constamment le pitre, devrait-on rire ou pleurer? Son modèle de gestion prête vraiment à la dérision mais le destin de 8 millions d’habitants est en jeu. Donc il ne s’agit pas d’une comédie mais d’une tragédie qui nous cause des moments d’intenses émotions et nous nous demandons : Qui gouverne Haïti ? Le 55ème Président d’Haïti est dénué de toute intelligence, de tout sens de responsabilité et fait preuve d’une médiocrité sans précédent au timon des affaires de l’État.
Aucune synergie ne se dégage des actions des Institutions publiques. Hugo Chavez par le truchement de Fidel Castro, propose de construire 10 hôpitaux modernes en Haïti, soit un hôpital par département géographique. Jusqu’à présent LESPWA n’a présenté aucun devis ni protocole d’exécution. Ce projet traîne au point de susciter la colère du donateur et sa menace de retrait.
Embarrassé, le président René Préval a dû convoquer le week-end du 17-18 novembre certains membres du Parlement pour trouver une porte de sortie.
Depuis quand le Législatif s’occupe-t-il de l’implantation des projets, un domaine strictement réservé à l’Exécutif ? La procrastination du Gouvernement, par rapport à la construction des hôpitaux, ne s’explique que par l’incompétence de ses membres.
Avec qui Préval gouverne Haïti pour afficher une performance plus nulle que zéro? Nous avons reçu un choc devant la piètre prestation du Ministre des Travaux Publics lors de sa convocation au Parlement. Il n’a pas eu le courage de cracher cru le morceau lorsqu’on lui demandait pourquoi la plupart des contrats des travaux publics sont raflés par une seule et même compagnie. Frantz Verella de nature si arrogante n’a pas pu montrer dans le sac les mains de la Reine Elizabeth, souveraine maîtresse du Roi de Marmelade. Elle accapare tout au profit de la Firme de son chum. Verella s’est tu également sur la fuite des 1500 barils d’asphalte du Vénézuéla .
Selon une lettre datée du 25 août 2006, signé par le responsable a.i des négociations Luis Eduardo Espinoza Pérez le Gouvernement du Vénézuéla a fait don de 10.000 barils d’asphalte à Haïti dans le cadre de l’ACCORD PETROCARIBE. Le capitaine du navire "Guanoco" Mr Carlos Malval, par téléphone a confirmé avoir livré aux autorités haïtiennes la cargaison d’asphalte le 22 août 2006. Les documents de réception portent les signatures du Ministre des TPTC, Frantz Verella aussi bien que du Chargé d’affaires a.i de la République Bolivarienne du Vénézuéla M. Luis Eduardo Espinoza Pérez. Cependant Frantz Verella, dans ce protocole, reconnaît avoir reçu 8500 barils d’asphalte et déclare avoir renoncé ( nous ne savons pour quelle raison) aux mille cinq cents (1500) barils restants, non reçus.
Pour votre complète édification nous reproduisons à toutes fins que de droit le connaissement du navire "Guanoco" c’est à dire le document de bord déclarant les spécifications de sa cargaison :
PDVSA PETROLEO, S.A
Connaissement d’embarquement
A bord du vaisseau : Guanoco
Battant pavillon vénézuélien
Dont : Carlos Marval est le Capitaine en charge depuis Bajo, Grande, Port, Vénézuéla Pour : livrer au Port de Port-au-Prince, Haïti Au : Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications Cargaison : Asphalt-Cement(AC-30)
Quantité exacte chargée :
Nombre de barils de 42 gallons US : 10.000 Tonnes longues : 1.625 Tonnes métriques : 1.650,90 Gallons US : 420.000 Kilogrammes : 1.650.900 Mètres cubes : 1.590 Lettre de crédit : NIL Embarquement No 3587 B/L No 10596-3587-1-2 Signature : Carlos Marval.
Dans un pays où les routes ne sont pas asphaltées peut-on accepter qu’une clepto -nymphomane détourne 1500 barils d’asphalte pour son profit personnel parce qu’elle détient la clé du cœur du Roi. Dès lors on comprend l’échec de la mission auprès de la diaspora la semaine dernière.
Tout le monde est fatigué. Les émissaires sont retournés bredouilles après avoir essuyé de lamentables déceptions tant à Chicago, New York, Miami etc.. Quant à Orlando ils n’ont pas mis les pieds par crainte de l’accueil musclé qui leur était réservé. Ils demandent au Gouvernement de virer le consul de Chicago chargé d’ébranler la caravane. Il n’a pu réunir que 40 personnes. La Haute Cuisine et la Diplomatie sont du ressort d’un certain niveau de la hiérarchie. Le pouvoir de Préval s’effrite à un point tel qu’il a peur de se rendre à Cité Soleil sous l’invitation du député de cette circonscription. C’est dans une ballade en hélicoptère qu’il a survolé les bidonvilles de Cité Soleil et de Martissant.
Parallèlement à ses difficultés internes, la plate-forme politique
internationale de René Préval glisse sous ses pieds. L’Hexagone fidèle à la
tradition politique de la Vème République héritée de Charles de Gaulle a
adopté comme ligne directrice l’opposition systématique de la France aux
USA. Nicolas Sarkozy, depuis son arrivée à l’Elysée , adopte le modèle
américain et propose des modifications significatives à la Constitution de
la Vème République. La présence de René Préval au pouvoir a été grandement
favorisée par l’ancienne administration du Quai d’Orsay par le biais de
l’hégémonisme sud-américain. Cette volte-face de la diplomatie française
n’est pas favorable à René Préval, logé à tribord. De plus, miné par des
scandales dans la famille sous la baguette de la Reine Elizabeth, il a
perdu la bissectrice de son pouvoir.
Un Chef d’État doit avoir une bonne tenue de langage pour mériter la confiance des citoyens. Les récentes déclarations de René Préval ont semé le trouble même au sein de ses partisans : "Je suis le président de la transition". Faut-il tester le taux d’alcoolémie de René Préval avant d’avaliser ses discours. Est-il dingue ou joue-t-il à l’imbécile pour amuser la galerie tout en exécutant son projet de révision constitutionnelle et faire main-mise définitivement avec sa clique sur le pouvoir? Il fait appel à la pédagogie subliminale en faisant des déclarations qui évoquent l’image du scénario qu’il désire exécuter. Le dessein secret du Club de Bourdon qui le supporte c’est de s’accaparer à tout jamais du potentiel économique d’Haïti en étendant partout ses tentacules. Aussi rêve-t-il d’un pouvoir centralisateur, faiblement institutionnalisé.
Depuis le retour de René Préval au pouvoir en 2006, on assiste à la résurgence d’un État absolutiste. Cette forme de domination patrimoniale est suicidaire pour la démocratie, le progrès économique et l’avancement social. Quand on héberge au Palais National un mandataire forain qui fait constamment le pitre, devrait-on rire ou pleurer? Son modèle de gestion prête vraiment à la dérision mais le destin de 8 millions d’habitants est en jeu. Donc il ne s’agit pas d’une comédie mais d’une tragédie qui nous cause des moments d’intenses émotions et nous nous demandons : Qui gouverne Haïti ? Le 55ème Président d’Haïti est dénué de toute intelligence, de tout sens de responsabilité et fait preuve d’une médiocrité sans précédent au timon des affaires de l’État.
Aucune synergie ne se dégage des actions des Institutions publiques. Hugo Chavez par le truchement de Fidel Castro, propose de construire 10 hôpitaux modernes en Haïti, soit un hôpital par département géographique. Jusqu’à présent LESPWA n’a présenté aucun devis ni protocole d’exécution. Ce projet traîne au point de susciter la colère du donateur et sa menace de retrait.
Embarrassé, le président René Préval a dû convoquer le week-end du 17-18 novembre certains membres du Parlement pour trouver une porte de sortie.
Depuis quand le Législatif s’occupe-t-il de l’implantation des projets, un domaine strictement réservé à l’Exécutif ? La procrastination du Gouvernement, par rapport à la construction des hôpitaux, ne s’explique que par l’incompétence de ses membres.
Avec qui Préval gouverne Haïti pour afficher une performance plus nulle que zéro? Nous avons reçu un choc devant la piètre prestation du Ministre des Travaux Publics lors de sa convocation au Parlement. Il n’a pas eu le courage de cracher cru le morceau lorsqu’on lui demandait pourquoi la plupart des contrats des travaux publics sont raflés par une seule et même compagnie. Frantz Verella de nature si arrogante n’a pas pu montrer dans le sac les mains de la Reine Elizabeth, souveraine maîtresse du Roi de Marmelade. Elle accapare tout au profit de la Firme de son chum. Verella s’est tu également sur la fuite des 1500 barils d’asphalte du Vénézuéla .
Selon une lettre datée du 25 août 2006, signé par le responsable a.i des négociations Luis Eduardo Espinoza Pérez le Gouvernement du Vénézuéla a fait don de 10.000 barils d’asphalte à Haïti dans le cadre de l’ACCORD PETROCARIBE. Le capitaine du navire "Guanoco" Mr Carlos Malval, par téléphone a confirmé avoir livré aux autorités haïtiennes la cargaison d’asphalte le 22 août 2006. Les documents de réception portent les signatures du Ministre des TPTC, Frantz Verella aussi bien que du Chargé d’affaires a.i de la République Bolivarienne du Vénézuéla M. Luis Eduardo Espinoza Pérez. Cependant Frantz Verella, dans ce protocole, reconnaît avoir reçu 8500 barils d’asphalte et déclare avoir renoncé ( nous ne savons pour quelle raison) aux mille cinq cents (1500) barils restants, non reçus.
Pour votre complète édification nous reproduisons à toutes fins que de droit le connaissement du navire "Guanoco" c’est à dire le document de bord déclarant les spécifications de sa cargaison :
PDVSA PETROLEO, S.A
Connaissement d’embarquement
A bord du vaisseau : Guanoco
Battant pavillon vénézuélien
Dont : Carlos Marval est le Capitaine en charge depuis Bajo, Grande, Port, Vénézuéla Pour : livrer au Port de Port-au-Prince, Haïti Au : Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications Cargaison : Asphalt-Cement(AC-30)
Quantité exacte chargée :
Nombre de barils de 42 gallons US : 10.000 Tonnes longues : 1.625 Tonnes métriques : 1.650,90 Gallons US : 420.000 Kilogrammes : 1.650.900 Mètres cubes : 1.590 Lettre de crédit : NIL Embarquement No 3587 B/L No 10596-3587-1-2 Signature : Carlos Marval.
Dans un pays où les routes ne sont pas asphaltées peut-on accepter qu’une clepto -nymphomane détourne 1500 barils d’asphalte pour son profit personnel parce qu’elle détient la clé du cœur du Roi. Dès lors on comprend l’échec de la mission auprès de la diaspora la semaine dernière.
Tout le monde est fatigué. Les émissaires sont retournés bredouilles après avoir essuyé de lamentables déceptions tant à Chicago, New York, Miami etc.. Quant à Orlando ils n’ont pas mis les pieds par crainte de l’accueil musclé qui leur était réservé. Ils demandent au Gouvernement de virer le consul de Chicago chargé d’ébranler la caravane. Il n’a pu réunir que 40 personnes. La Haute Cuisine et la Diplomatie sont du ressort d’un certain niveau de la hiérarchie. Le pouvoir de Préval s’effrite à un point tel qu’il a peur de se rendre à Cité Soleil sous l’invitation du député de cette circonscription. C’est dans une ballade en hélicoptère qu’il a survolé les bidonvilles de Cité Soleil et de Martissant.
Parallèlement à ses difficultés internes, la plate-forme politique
internationale de René Préval glisse sous ses pieds. L’Hexagone fidèle à la
tradition politique de la Vème République héritée de Charles de Gaulle a
adopté comme ligne directrice l’opposition systématique de la France aux
USA. Nicolas Sarkozy, depuis son arrivée à l’Elysée , adopte le modèle
américain et propose des modifications significatives à la Constitution de
la Vème République. La présence de René Préval au pouvoir a été grandement
favorisée par l’ancienne administration du Quai d’Orsay par le biais de
l’hégémonisme sud-américain. Cette volte-face de la diplomatie française
n’est pas favorable à René Préval, logé à tribord. De plus, miné par des
scandales dans la famille sous la baguette de la Reine Elizabeth, il a
perdu la bissectrice de son pouvoir.
mercredi 7 novembre 2007
UNE DYNAMIQUE D'ENTONNOIR...
Jean Erich René
La tentative de convaincre les Puissances de l’hémisphère de l’urgence de renvoyer le CEP, reconnaître la caducité du Sénat et réviser la Constitution a échoué. La campagne de sensibilisation lancée par une pléiade de sénateurs, au cours de leur tournée en Amérique la semaine dernière, a dévié le complot monté par l’Exécutif avec la complicité de certains diplomates accrédités en Haïti. Si l’ambassadeur américain est sorti indemne de cette confrontation, il n’en est pas de même pour les représentants du Brésil et du Canada. La crédibilité de l’envoyé de Lula en Haïti a été mise à rude épreuve par son homologue à Washington.
L’Ambassadeur canadien en poste en Haïti, par le truchement d’une table d’écoute, à l’insu des sénateurs dissidents, a suivi à distance le déroulement de l’audience. Il en est sorti complètement abasourdi, dépité et nerveux et a changé d’orientation à 180o. On doit s’attendre prochainement à des virements dans certaines Ambassades.
Dans les 72 heures qui suivent le passage de cette mission de reconnaissance, les Ambassadeurs de France, du Canada, du Brésil et des USA ont fait ressortir la nécessité pour le Gouvernement d’organiser les élections sénatoriales dans le plus bref délai. Le Président René Préval a soulevé la sempiternelle contrainte financière. Son inquiétude fut rapidement dissipée par la promesse immédiate de décaissements pour couvrir les frais subséquents. La réunion postérieure de Préval avec l’ACDI est un signe évident de son virage politique. Malgré lui, il va entreprendre rapidement les élections sénatoriales. Toutefois, il cherche à tirer le drap de son côté en tentant de placer le CEP sous son contrôle afin d’obtenir la majorité au Sénat. Selon les vœux de Jean Bertrand Aristide Sô Anne doit siéger à la Chambre Haute.
La création d’un autre CEP serait idéale dans une telle conjoncture. Selon l’article 41 du décret du 3 février 2005 l’actuel CEP provisoire a pour mission d’organiser les élections directes et indirectes. Notons d’une part, qu’en Avril 2006 il a déjà expédié à l’Exécutif son rapport pour la réalisation des élections indirectes. D’autre part, le Sénateur Rudolph Boulos vient de porter le fanion de la victoire en territoire américain en dénonçant le complot qui se trame contre le Sénat. La Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix s’est réunie pour traiter de l’importance des élections indirectes. Préval ne peut plus dissoudre le CEP résultant du consensus du secteur des affaires, des Églises catholiques protestantes et anglicanes etc.…qui d’ailleurs manifestent leur volonté de renouveler leurs représentants. Cet antagonisme qui est la meilleure garantie pour des élections démocratiques constitue pourtant un dilemme pour l’Exécutif.
Avant de résoudre l’inéquation du CEP, Préval voudrait d’abord la
rationaliser. Aussi a-t-il délégué auprès du secteur des affaires, des
émissaires dont Ericq Pierre, le Premier ministre pressenti pour remplacer
Jacques Edouard Alexis. La réunion du mardi 30 octobre 2007 qui devrait
être finalisée par la rencontre du samedi 3 novembre 2007 afin de permettre
au Gouvernement de compter au CEP des membres plus soumis, n’a pas porté
fruit. Dans son désir effréné de garder le pouvoir à vie avec droit de
succession René Préval a demandé à Gabriel Valdès son tuteur de lui prêter
main forte pour convaincre la Communauté internationale. Les initiatives
politiques de René Préval se situent dans le cadre de la solidarité de la
Gauche au pouvoir en Amérique. L’écharpe présidentielle a été remise de
force à René Préval par Gabriel Valdès, nommé expressément à la MINUSTAH
par Koffi Annan, l’ennemi déclaré de Georges Bush. La victoire du 14
février 2006 de Lespwa fut une gifle pour les Républicains. Actuellement
Juan Gabriel Valdez est beaucoup plus influent, comme secrétaire adjoint de
l’OEA, le poste qu’occupait Luigi Einaudi.
Le Grand Architecte du déploiement de l’Alter mondialisme c’est le barbu
Fidel Castro. René Préval, sous prétexte de visite médicale, consulte
fréquemment le viejo. Fidel Castro détient en Haïti le contrôle de la
pénétration verticale des masses urbaines et rurales. Les médecins cubains
installés dans tous les coins et recoins d’Haïti depuis l’avènement de
Lavalas sont les fers de lance de l’alter mondialisme en Haïti. Mine de
rien ils ont déjà mis les batteries en place. René Préval n’a pas confiance
dans la PNH. Aussi il s’est entouré au Palais National d’hommes armés
entraînés au Vénézuéla. Ils ont une carte rose pour s’identifier et
circulent dans des voitures avec des gyrophares et des armes sophistiquées.
Le Chef de Police coiffé de 5 lavalassiens purs et durs fait plutôt figure
de traître. Sa seule planche de salut serait de démissionner à la cloche de
bois comme son prédécesseur Jean Robert Faveur.
Le momentum est-il favorable à René Préval pour imiter les gestes de Hugo
Chavez au Vénézuéla soumettant au Parlement un changement constitutionnel
visant sa réélection? Au moins Chavez offre 1 plat chaud par jour à tous
les écoliers. Les maisons les plus modestes reçoivent l’électricité et le
gaz pour la cuisson. Le Vénézuéla dispose actuellement du métro le plus
moderne de l’Amérique. Préval a-t-il les moyens de sa politique? Il a agité
des leviers dont il n’a pas le contrôle. De toute évidence le sang va
couler par suite d’un mouvement insurrectionnel qui aura pour genèse la
pauvreté absolue des masses. Le peuple prochainement va sortir de ses gonds
parce que René Préval n’a rien entrepris pour améliorer leur sort. Au lieu
d’investir des millions pour le lobbying auprès de la Communauté
Internationale il devrait commencer par répondre aux besoins primaires de
son peuple.
Au cours du mois d’octobre, Préval avait tenté une mascarade en remettant
un portefeuille de 1 million de gourdes à chaque sénateur et un quart de
million à chaque député pour permettre à certains parents de traverser la
crise de la rentrée scolaire. Mais ce n’est qu’un oasis au milieu d’un
désert! Une telle amorce loin de les désaltérer ne fait qu’exciter leur
soif. Il y a un sentiment d’insatisfaction dans l’atmosphère. Lorsqu’un
peuple est en proie à une misère insoutenable il laisse percer son instinct
de bestialité. Port-au-Prince une capitale surpeuplée est une bombe à
retardement. La pénétration avec la granularité la plus fine serait de la
décongestionner par la création de Centres d’activités dans nos villes de
province. Il y a une trop grande concentration de la misère à
Port-au-Prince.
Tandis que la machine politique cale, des problèmes d’ordre environnemental
viennent mettre à nu l’inaction de nos dirigeants. Le passage du cyclone
Noël montre à quel point la population est abandonnée. L’inondation des
plaines de l’Arcahaie, Cabaret, Léogâne, Cayes etc. n’est pas un accident.
C’est l’accumulation de plusieurs années de négligence pendant lesquelles
René Préval et Jean Bertrand Aristide majoritairement occupent l’espace
politique. L’improductivité de ces terres cultivables qui représentent les
greniers de la République, précède la grande disette qui va frapper Haïti.
Il est profane et même badin de penser que le manque de curage des rivières
serait à l’origine des débordements qui endeuillent les riverains. C’est le
symptôme évident de la détérioration de l’environnement haïtien par suite
du déboisement accéléré de nos bassins versants. La thérapeutique n’est pas
à la portée des diplomates du béton. Le cas est clinique et réclame
d’urgence la présence de spécialistes. René Préval en tirant sur toutes les
cordes, de manière irresponsable, a déclenché une dynamique d’entonnoir qui
engloutit le pays.
La tentative de convaincre les Puissances de l’hémisphère de l’urgence de renvoyer le CEP, reconnaître la caducité du Sénat et réviser la Constitution a échoué. La campagne de sensibilisation lancée par une pléiade de sénateurs, au cours de leur tournée en Amérique la semaine dernière, a dévié le complot monté par l’Exécutif avec la complicité de certains diplomates accrédités en Haïti. Si l’ambassadeur américain est sorti indemne de cette confrontation, il n’en est pas de même pour les représentants du Brésil et du Canada. La crédibilité de l’envoyé de Lula en Haïti a été mise à rude épreuve par son homologue à Washington.
L’Ambassadeur canadien en poste en Haïti, par le truchement d’une table d’écoute, à l’insu des sénateurs dissidents, a suivi à distance le déroulement de l’audience. Il en est sorti complètement abasourdi, dépité et nerveux et a changé d’orientation à 180o. On doit s’attendre prochainement à des virements dans certaines Ambassades.
Dans les 72 heures qui suivent le passage de cette mission de reconnaissance, les Ambassadeurs de France, du Canada, du Brésil et des USA ont fait ressortir la nécessité pour le Gouvernement d’organiser les élections sénatoriales dans le plus bref délai. Le Président René Préval a soulevé la sempiternelle contrainte financière. Son inquiétude fut rapidement dissipée par la promesse immédiate de décaissements pour couvrir les frais subséquents. La réunion postérieure de Préval avec l’ACDI est un signe évident de son virage politique. Malgré lui, il va entreprendre rapidement les élections sénatoriales. Toutefois, il cherche à tirer le drap de son côté en tentant de placer le CEP sous son contrôle afin d’obtenir la majorité au Sénat. Selon les vœux de Jean Bertrand Aristide Sô Anne doit siéger à la Chambre Haute.
La création d’un autre CEP serait idéale dans une telle conjoncture. Selon l’article 41 du décret du 3 février 2005 l’actuel CEP provisoire a pour mission d’organiser les élections directes et indirectes. Notons d’une part, qu’en Avril 2006 il a déjà expédié à l’Exécutif son rapport pour la réalisation des élections indirectes. D’autre part, le Sénateur Rudolph Boulos vient de porter le fanion de la victoire en territoire américain en dénonçant le complot qui se trame contre le Sénat. La Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix s’est réunie pour traiter de l’importance des élections indirectes. Préval ne peut plus dissoudre le CEP résultant du consensus du secteur des affaires, des Églises catholiques protestantes et anglicanes etc.…qui d’ailleurs manifestent leur volonté de renouveler leurs représentants. Cet antagonisme qui est la meilleure garantie pour des élections démocratiques constitue pourtant un dilemme pour l’Exécutif.
Avant de résoudre l’inéquation du CEP, Préval voudrait d’abord la
rationaliser. Aussi a-t-il délégué auprès du secteur des affaires, des
émissaires dont Ericq Pierre, le Premier ministre pressenti pour remplacer
Jacques Edouard Alexis. La réunion du mardi 30 octobre 2007 qui devrait
être finalisée par la rencontre du samedi 3 novembre 2007 afin de permettre
au Gouvernement de compter au CEP des membres plus soumis, n’a pas porté
fruit. Dans son désir effréné de garder le pouvoir à vie avec droit de
succession René Préval a demandé à Gabriel Valdès son tuteur de lui prêter
main forte pour convaincre la Communauté internationale. Les initiatives
politiques de René Préval se situent dans le cadre de la solidarité de la
Gauche au pouvoir en Amérique. L’écharpe présidentielle a été remise de
force à René Préval par Gabriel Valdès, nommé expressément à la MINUSTAH
par Koffi Annan, l’ennemi déclaré de Georges Bush. La victoire du 14
février 2006 de Lespwa fut une gifle pour les Républicains. Actuellement
Juan Gabriel Valdez est beaucoup plus influent, comme secrétaire adjoint de
l’OEA, le poste qu’occupait Luigi Einaudi.
Le Grand Architecte du déploiement de l’Alter mondialisme c’est le barbu
Fidel Castro. René Préval, sous prétexte de visite médicale, consulte
fréquemment le viejo. Fidel Castro détient en Haïti le contrôle de la
pénétration verticale des masses urbaines et rurales. Les médecins cubains
installés dans tous les coins et recoins d’Haïti depuis l’avènement de
Lavalas sont les fers de lance de l’alter mondialisme en Haïti. Mine de
rien ils ont déjà mis les batteries en place. René Préval n’a pas confiance
dans la PNH. Aussi il s’est entouré au Palais National d’hommes armés
entraînés au Vénézuéla. Ils ont une carte rose pour s’identifier et
circulent dans des voitures avec des gyrophares et des armes sophistiquées.
Le Chef de Police coiffé de 5 lavalassiens purs et durs fait plutôt figure
de traître. Sa seule planche de salut serait de démissionner à la cloche de
bois comme son prédécesseur Jean Robert Faveur.
Le momentum est-il favorable à René Préval pour imiter les gestes de Hugo
Chavez au Vénézuéla soumettant au Parlement un changement constitutionnel
visant sa réélection? Au moins Chavez offre 1 plat chaud par jour à tous
les écoliers. Les maisons les plus modestes reçoivent l’électricité et le
gaz pour la cuisson. Le Vénézuéla dispose actuellement du métro le plus
moderne de l’Amérique. Préval a-t-il les moyens de sa politique? Il a agité
des leviers dont il n’a pas le contrôle. De toute évidence le sang va
couler par suite d’un mouvement insurrectionnel qui aura pour genèse la
pauvreté absolue des masses. Le peuple prochainement va sortir de ses gonds
parce que René Préval n’a rien entrepris pour améliorer leur sort. Au lieu
d’investir des millions pour le lobbying auprès de la Communauté
Internationale il devrait commencer par répondre aux besoins primaires de
son peuple.
Au cours du mois d’octobre, Préval avait tenté une mascarade en remettant
un portefeuille de 1 million de gourdes à chaque sénateur et un quart de
million à chaque député pour permettre à certains parents de traverser la
crise de la rentrée scolaire. Mais ce n’est qu’un oasis au milieu d’un
désert! Une telle amorce loin de les désaltérer ne fait qu’exciter leur
soif. Il y a un sentiment d’insatisfaction dans l’atmosphère. Lorsqu’un
peuple est en proie à une misère insoutenable il laisse percer son instinct
de bestialité. Port-au-Prince une capitale surpeuplée est une bombe à
retardement. La pénétration avec la granularité la plus fine serait de la
décongestionner par la création de Centres d’activités dans nos villes de
province. Il y a une trop grande concentration de la misère à
Port-au-Prince.
Tandis que la machine politique cale, des problèmes d’ordre environnemental
viennent mettre à nu l’inaction de nos dirigeants. Le passage du cyclone
Noël montre à quel point la population est abandonnée. L’inondation des
plaines de l’Arcahaie, Cabaret, Léogâne, Cayes etc. n’est pas un accident.
C’est l’accumulation de plusieurs années de négligence pendant lesquelles
René Préval et Jean Bertrand Aristide majoritairement occupent l’espace
politique. L’improductivité de ces terres cultivables qui représentent les
greniers de la République, précède la grande disette qui va frapper Haïti.
Il est profane et même badin de penser que le manque de curage des rivières
serait à l’origine des débordements qui endeuillent les riverains. C’est le
symptôme évident de la détérioration de l’environnement haïtien par suite
du déboisement accéléré de nos bassins versants. La thérapeutique n’est pas
à la portée des diplomates du béton. Le cas est clinique et réclame
d’urgence la présence de spécialistes. René Préval en tirant sur toutes les
cordes, de manière irresponsable, a déclenché une dynamique d’entonnoir qui
engloutit le pays.
lundi 29 octobre 2007
LE MAL VA MAL FINIR !
Jean Erich René
La parole est l’arme la plus puissante et la plus dangereuse que puisse posséder l’homme. Les déclarations apparemment les plus banales dans un contexte de turbulence politique peuvent avoir l’effet d’une bombe.
Certains discours peuvent conduire vers la catastrophe. Un homme politique ne peut pas verbaliser comme un bambin sans assumer la responsabilité de ses déclarations. Le bon cavalier ne change pas de monture au milieu d’une rivière en crue, conseille la sagesse haïtienne. La Constitution de 1987 a été approuvée par la majorité nationale. De plus, 57 organisations politiques, au cours de l’été 1987, s’étaient coalisées pour veiller à son application.
Pour contrer la dictature militaire, l’Opération ‘Rache Manyok’ de Mgr Willy Romélus, fut mis sur pied. Les examens du Baccalauréat furent boycottés à cette fin. La Gauche haïtienne a jugé opportun de constituer le comité "Honneur Respect pour la Constitution" dont le père Antoine Adrien fut un élément d’avant garde y compris Arnold Antonin, Anthony Barbier etc.
Comment René Préval un des pontes de Lavalas peut-il retourner sa veste aujourd’hui ? L’histoire haïtienne est riche en rebondissements relatifs aux changements de la Constitution. La plupart des chefs d’État qui ont tenté d’effectuer ce tour acrobatique se retrouvent presque toujours dans l’eau chaude.
En 1806, Henri Christophe a fondé son royaume parce qu’il jugeait non applicable la Constitution de Pétion qui, devenu président après la scission du Nord et du Sud, fut pris dans son propre piège. Il a dû envahir le Palais Législatif pour s’en défaire. En 1935 le Président Sténio Vincent a inauguré sa dictature avec l’arrestation de 11 députés afin de pourvoir à leurs remplacements et obtenir la majorité au niveau des 2 chambres. Ainsi il a pu obtenir les votes de l’Assemblée Nationale pour une nouvelle Magna Carta. Effectivement la constitution de 1935 a enfanté la dictature de 11 ans de Sténio Vincent. (Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti" tome I, p. 203-240)
Le 12 décembre 1941 le Président Elie Lescot a lancé une réforme constitutionnelle lui accordant un nouveau mandat de 7 ans avec le droit exceptionnel de faire des élections partielles pour remplacer les députés et les sénateurs ((Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti." tome I, p. 234-235) La clause de non-rééligibilité tourmentait également le Président Dumarsais Estimé. Une crise politique a pris naissance par la tentative d’une révision constitutionnelle le portant à saccager le Palais Législatif. Le coup d’état militaire du 10 mai 1950 le força à laisser le pays avec sa famille. ((Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti." tome I p. 296-301)
L’exemple le plus récent c’est le départ inopiné du Général Paul Eugène Magloire après avoir amendé la Constitution en 1956 pour instaurer le suffrage universel. Dr François Duvalier élu Président en 1957 a été reconduit le lundi 22 mai 1961 par une résolution de l’Assemblée Nationale pour une nouvelle période de 6 ans suite au suffrage universel du 30 avril 1961. Claude Moise et Gary Hector mettent sur les lèvres de René Préval le même Discours que François Duvalier : "Dans le but d’éviter les tensions artificielles et inutiles génératrices d’amers conflits intérieurs et éviter à la nation des déchirements sans grandeur auxquels périodiquement elle est exposée, la Souveraineté nationale délibérément a substitué au mandat du Pouvoir de 1957, le mandat de continuer la Révolution de la paix, de l’ordre, de la discipline et de la Reconstruction nationale.(Dr.
F.Duvalier, Oeuvres Essentielles p.264)
La révision de la Constitution comporte des risques de dérive si on laisse cette initiative à un clan. De plus, l’obsession de René Préval à remplacer complètement la Constitution laisse l’impression que le pays est plongé dans une crise qui nécessite une solution légale urgente. Pourtant aucun des critères avancés ne justifie l'impératif de ce revirement constitutionnel spectaculaire. La tentative d’immixtion étrangère dans la commission de réflexion sur la réforme constitutionnelle pique notre curiosité et renforce davantage notre méfiance vis à vis de l’équipe au pouvoir. LESPWA s’appuie sur la terreur et le bâillon pour zombifier la population haïtienne et exécuter son projet macabre.
François Duvalier pour sauver la face en 1964 avant de révoquer la Constitution de 1956 qui l’avait élu au suffrage universel, avait reconnu la caducité de son pouvoir, renoncé à son titre de Président de la République pour devenir dans l’intervalle le chef de la Révolution. En suivant de fil en aiguille le schème de pensées de Claude Moise pour l’instauration de la nouvelle dictature, il a additionné les acquis de Vincent, Lescot, Estimé et Duvalier. En effet avec un nouveau CEP à la solde de LESPWA, il est aisé de remplacer les sénateurs manquants et d’obtenir la majorité au niveau des 2 chambres afin de voter leur constitution sans aucun referendum. Finis les problèmes de non-rééligibilité! Vive la succession ! A bas les élections législatives obligatoires chaque 2 ans!
Soyons sérieux! Peut-on à chaque période de l’histoire ajuster la Charte fondamentale de la nation au gabarit du nouveau locataire du Palais national? En déclarant son intention de remplacer la Constitution, Préval ipso facto renonce au mandat qui lui a été concédé par la Constitution de 1987. On ne peut pas avoir en même temps le beurre et l’argent du beurre.
Il y a un coût d’opportunité à payer. Le décisionisme de Max Weber établit les liens entre faits, normes et valeurs. La théorie webérienne tient compte de la connaissance des valeurs propres à la dogmatique du droit et de l'effet des représentations normatives sur la conduite des agents.
Lespwa est-il devenu le point culminant de la rationalité formelle au point de vouloir élaborer des règles à son gré ?
Le programme politique de Préval est encore inconnu comment peut-il servir d’idéal-type pour accoucher une progéniture qui risque d’être un monstre si elle est engendrée à l’image et à la ressemblance de son père. Dans l’intervalle, le Gouvernement est en apesanteur car l’intention vaut le fait. Le Pouvoir de Préval est constitutionnellement caduc. Il s’est laissé entraîner dans un cul-de-sac par des dealers d’opinions. Peut-il effectuer le saut périlleux d’une refonte de la constitution ? Ou va-t-il retourner à son vomi, dirait le Professeur ? Des deux côtés, le mal va mal finir ! Les oreilles du commun des mortels ne manifestent aucune sensibilité par rapport à cette musique. Face à ces tensions c’est au Corps législatif et aux leaders politiques conséquents d’assumer leurs responsabilités historiques en exigeant des explications sur le nouvel itinéraire choisi par LESPWA sous l’inspiration de Claude Moise et de Carry Hector.
La parole est l’arme la plus puissante et la plus dangereuse que puisse posséder l’homme. Les déclarations apparemment les plus banales dans un contexte de turbulence politique peuvent avoir l’effet d’une bombe.
Certains discours peuvent conduire vers la catastrophe. Un homme politique ne peut pas verbaliser comme un bambin sans assumer la responsabilité de ses déclarations. Le bon cavalier ne change pas de monture au milieu d’une rivière en crue, conseille la sagesse haïtienne. La Constitution de 1987 a été approuvée par la majorité nationale. De plus, 57 organisations politiques, au cours de l’été 1987, s’étaient coalisées pour veiller à son application.
Pour contrer la dictature militaire, l’Opération ‘Rache Manyok’ de Mgr Willy Romélus, fut mis sur pied. Les examens du Baccalauréat furent boycottés à cette fin. La Gauche haïtienne a jugé opportun de constituer le comité "Honneur Respect pour la Constitution" dont le père Antoine Adrien fut un élément d’avant garde y compris Arnold Antonin, Anthony Barbier etc.
Comment René Préval un des pontes de Lavalas peut-il retourner sa veste aujourd’hui ? L’histoire haïtienne est riche en rebondissements relatifs aux changements de la Constitution. La plupart des chefs d’État qui ont tenté d’effectuer ce tour acrobatique se retrouvent presque toujours dans l’eau chaude.
En 1806, Henri Christophe a fondé son royaume parce qu’il jugeait non applicable la Constitution de Pétion qui, devenu président après la scission du Nord et du Sud, fut pris dans son propre piège. Il a dû envahir le Palais Législatif pour s’en défaire. En 1935 le Président Sténio Vincent a inauguré sa dictature avec l’arrestation de 11 députés afin de pourvoir à leurs remplacements et obtenir la majorité au niveau des 2 chambres. Ainsi il a pu obtenir les votes de l’Assemblée Nationale pour une nouvelle Magna Carta. Effectivement la constitution de 1935 a enfanté la dictature de 11 ans de Sténio Vincent. (Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti" tome I, p. 203-240)
Le 12 décembre 1941 le Président Elie Lescot a lancé une réforme constitutionnelle lui accordant un nouveau mandat de 7 ans avec le droit exceptionnel de faire des élections partielles pour remplacer les députés et les sénateurs ((Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti." tome I, p. 234-235) La clause de non-rééligibilité tourmentait également le Président Dumarsais Estimé. Une crise politique a pris naissance par la tentative d’une révision constitutionnelle le portant à saccager le Palais Législatif. Le coup d’état militaire du 10 mai 1950 le força à laisser le pays avec sa famille. ((Claude Moise "Constitutions et luttes du Pouvoir en Haïti." tome I p. 296-301)
L’exemple le plus récent c’est le départ inopiné du Général Paul Eugène Magloire après avoir amendé la Constitution en 1956 pour instaurer le suffrage universel. Dr François Duvalier élu Président en 1957 a été reconduit le lundi 22 mai 1961 par une résolution de l’Assemblée Nationale pour une nouvelle période de 6 ans suite au suffrage universel du 30 avril 1961. Claude Moise et Gary Hector mettent sur les lèvres de René Préval le même Discours que François Duvalier : "Dans le but d’éviter les tensions artificielles et inutiles génératrices d’amers conflits intérieurs et éviter à la nation des déchirements sans grandeur auxquels périodiquement elle est exposée, la Souveraineté nationale délibérément a substitué au mandat du Pouvoir de 1957, le mandat de continuer la Révolution de la paix, de l’ordre, de la discipline et de la Reconstruction nationale.(Dr.
F.Duvalier, Oeuvres Essentielles p.264)
La révision de la Constitution comporte des risques de dérive si on laisse cette initiative à un clan. De plus, l’obsession de René Préval à remplacer complètement la Constitution laisse l’impression que le pays est plongé dans une crise qui nécessite une solution légale urgente. Pourtant aucun des critères avancés ne justifie l'impératif de ce revirement constitutionnel spectaculaire. La tentative d’immixtion étrangère dans la commission de réflexion sur la réforme constitutionnelle pique notre curiosité et renforce davantage notre méfiance vis à vis de l’équipe au pouvoir. LESPWA s’appuie sur la terreur et le bâillon pour zombifier la population haïtienne et exécuter son projet macabre.
François Duvalier pour sauver la face en 1964 avant de révoquer la Constitution de 1956 qui l’avait élu au suffrage universel, avait reconnu la caducité de son pouvoir, renoncé à son titre de Président de la République pour devenir dans l’intervalle le chef de la Révolution. En suivant de fil en aiguille le schème de pensées de Claude Moise pour l’instauration de la nouvelle dictature, il a additionné les acquis de Vincent, Lescot, Estimé et Duvalier. En effet avec un nouveau CEP à la solde de LESPWA, il est aisé de remplacer les sénateurs manquants et d’obtenir la majorité au niveau des 2 chambres afin de voter leur constitution sans aucun referendum. Finis les problèmes de non-rééligibilité! Vive la succession ! A bas les élections législatives obligatoires chaque 2 ans!
Soyons sérieux! Peut-on à chaque période de l’histoire ajuster la Charte fondamentale de la nation au gabarit du nouveau locataire du Palais national? En déclarant son intention de remplacer la Constitution, Préval ipso facto renonce au mandat qui lui a été concédé par la Constitution de 1987. On ne peut pas avoir en même temps le beurre et l’argent du beurre.
Il y a un coût d’opportunité à payer. Le décisionisme de Max Weber établit les liens entre faits, normes et valeurs. La théorie webérienne tient compte de la connaissance des valeurs propres à la dogmatique du droit et de l'effet des représentations normatives sur la conduite des agents.
Lespwa est-il devenu le point culminant de la rationalité formelle au point de vouloir élaborer des règles à son gré ?
Le programme politique de Préval est encore inconnu comment peut-il servir d’idéal-type pour accoucher une progéniture qui risque d’être un monstre si elle est engendrée à l’image et à la ressemblance de son père. Dans l’intervalle, le Gouvernement est en apesanteur car l’intention vaut le fait. Le Pouvoir de Préval est constitutionnellement caduc. Il s’est laissé entraîner dans un cul-de-sac par des dealers d’opinions. Peut-il effectuer le saut périlleux d’une refonte de la constitution ? Ou va-t-il retourner à son vomi, dirait le Professeur ? Des deux côtés, le mal va mal finir ! Les oreilles du commun des mortels ne manifestent aucune sensibilité par rapport à cette musique. Face à ces tensions c’est au Corps législatif et aux leaders politiques conséquents d’assumer leurs responsabilités historiques en exigeant des explications sur le nouvel itinéraire choisi par LESPWA sous l’inspiration de Claude Moise et de Carry Hector.
lundi 22 octobre 2007
LE SUICIDE POLITIQUE !
Jean Erich René
"Il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine.
Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue." affirme Albert Einstein. Pour la bêtise humaine une certitude relative vient d’être apportée le 17 octobre 2007 par le 55ème Président d’Haïti en estimant que la constitution qui a permis de déstabiliser la dictature n’est pas en mesure de stabiliser la démocratie. " La constitution est une source d’instabilité. " Est-il possible pour un Gouvernement d’instaurer la démocratie sans tenir compte des lettres de la Constitution? Préval souffre d’un déficit de confiance de 53%. LESPWA vogue sans aucun programme politique connu. Chaque jour on va de surprise en déception.
La démocratie n’est pas une camelote qu’on achète au rabais dans les quincailleries. On ne peut pas proposer mieux que ce qu’on vaut. Préval n’a plus besoin de baratiner pour vendre son image. Ce qu’il est parle plus haut que ce qu’il dit. L’épreuve de sélection est l’initiation la plus symbolique de la démocratie. S’adresser à ses petits copains pour justifier une réforme en profondeur de la Constitution ne participe nullement de l’esprit démocratique. Ses thuriféraires, argent comptant, ont farci en cachette une pilule saupoudrée de sucre que nous refusons d’avaler. A bien suivre le rituel, leur modèle de démocratie serait le reflet typique de la dictature que combat la constitution de 1987.
La proposition de réforme en profondeur de la Constitution sans un débat politique est dangereuse pour la Nation haïtienne. De nos jours, les Chefs d’État des pays du Tiers-monde n’agissent pas seuls. Sous la pression des intérêts supérieurs du Mondialisme ou de l’alter Mondialisme, ils sont téléguidés par des mains occultes et inéligibles. Les architectes de la politique internationale se cachent derrière certains prétendus élus locaux qu’ils ont fabriqués afin de les inciter à accoucher des procédures légales facilitant leurs forfaits. Ainsi ils masquent leurs rôles. Une telle approche mesure l’épaisseur du mystère de la proposition de la rédaction d’une nouvelle constitution.
Pour les esprits distraits nous rappelons que l’idée a été évoquée au cours du deuxième mandat d’Aristide. L’opération chirurgicale proposée visait l’ablation totale d’un pan de notre souveraineté, le lessivage de notre citoyenneté, de notre devise nationale etc. La présence d’une force armée est gênante. René Préval a une mission inavouable et inavouée à remplir. La réforme de la constitution n’est pas prioritaire pour une nation tourmentée par la misère, la faim, le black-out, les bidonvilles, le kidnapping, la détérioration de l’environnement etc. Sa prise en charge est primordiale.
Le malheur qui s’abat sur le Peuple haïtien n’est pas arrivé par hasard. La percée économique spectaculaire de la Chine accusant un excédent commercial international de 185,65 milliards US met les puissances économiques traditionnelles aux abois. Dans le but d’élargir leurs segments de marché elles portent les dirigeants du Tiers-Monde à adopter des mesures contradictoires sous prétexte de l’instauration d’une hypothétique démocratie. Aussi dans les compétitions électorales ne favorise-t-on que les têtes de linotte plus aptes à remplir une mission antipatriotique favorisant leurs pénétrations.
En mondialisant leurs capitaux elles partent à la recherche d’une main d’œuvre à bon marché. Haïti, Cuba et la République dominicaine totalisent 30 millions d’habitants. Il faut renverser certaines barrières et juguler les droits traditionnels accordés par la Charte fondamentale. Une autre culture politique s’annonce dans cette nouvelle conjoncture. Le Pouvoir en place échafaude dans l’ombre une pyramide politique pour desservir les intérêts supérieurs de ses commanditaires. L’inversion des valeurs nationales est le prix à payer. Voilà pourquoi la constitution devient une source d’instabilité politique.
Nous devons faire preuve d’honnêteté en cessant de tricher de manière aussi pitoyable. C’est un viol de conscience et un vol de confiance de s’arroger le droit d’entreprendre l’initiative de réformer la constitution sans la volonté populaire. Si la Constitution définit les pouvoirs des dirigeants ce n’est pas à eux de la réformer. Il y a conflit d’intérêt!
L’hygiène démocratique exige l’alternance des Partis. Le cumul des mandats est tendancieux et peut entraîner le pays sur une pente dangereuse. Comme un jaillissement d’eau claire les modalités d’amendement de la constitution coulent dans ces articles :
ARTICLE 282: Le Pouvoir Législatif, sur la proposition de l'une des deux
(2) Chambres ou du Pouvoir Exécutif, a le droit de déclarer qu'il y a lieu d'amender la Constitution, avec motifs à l'appui.
ARTICLE 282: Le Pouvoir Législatif, sur la proposition de l'une des deux
(2) Chambres ou du Pouvoir Exécutif, a le droit de déclarer qu'il y a lieu d'amender la Constitution, avec motifs à l'appui.
ARTICLE 282.1: Cette déclaration doit réunir l'adhésion des deux (2/3) de chacune des deux (2) Chambres. Elle ne peut être faite qu'au cours de la dernière Session Ordinaire d'une Législature et est publiée immédiatement sur toute l'étendue du Territoire.
ARTICLE 283: A la première Session de la Législature suivante, les Chambres se réunissent en Assemblée Nationale et statuent sur l'amendement proposé.
ARTICLE 284.2: L'amendement obtenu ne peut entrer en vigueur qu'après l'installation du prochain Président élu. En aucun cas, le Président sous le gouvernement de qui l'amendement a eu lieu ne peut bénéficier des avantages qui en découlent.
Comme des gosses de jardins d’enfants, Préval et Alexis manifestent publiquement leurs intentions de violer la Constitution de 1987. Ils tombent sous le coup de l’article 21:
ARTICLE 21: Le crime de haute trahison consiste à porter les armes dans une armée étrangère contre la République, à servir une nation étrangère contre la République, dans le fait par tout fonctionnaire de voler les biens de l'État confiés à sa gestion ou toute violation de la Constitution par ceux chargés de la faire respecter.
Si nos dirigeants ignorent la loi-mère sous laquelle ils ont prêté serment, de quel chef commandent-ils? Rien ne justifie leur présence au pouvoir.
C’est un suicide politique!
"Il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise humaine.
Mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue." affirme Albert Einstein. Pour la bêtise humaine une certitude relative vient d’être apportée le 17 octobre 2007 par le 55ème Président d’Haïti en estimant que la constitution qui a permis de déstabiliser la dictature n’est pas en mesure de stabiliser la démocratie. " La constitution est une source d’instabilité. " Est-il possible pour un Gouvernement d’instaurer la démocratie sans tenir compte des lettres de la Constitution? Préval souffre d’un déficit de confiance de 53%. LESPWA vogue sans aucun programme politique connu. Chaque jour on va de surprise en déception.
La démocratie n’est pas une camelote qu’on achète au rabais dans les quincailleries. On ne peut pas proposer mieux que ce qu’on vaut. Préval n’a plus besoin de baratiner pour vendre son image. Ce qu’il est parle plus haut que ce qu’il dit. L’épreuve de sélection est l’initiation la plus symbolique de la démocratie. S’adresser à ses petits copains pour justifier une réforme en profondeur de la Constitution ne participe nullement de l’esprit démocratique. Ses thuriféraires, argent comptant, ont farci en cachette une pilule saupoudrée de sucre que nous refusons d’avaler. A bien suivre le rituel, leur modèle de démocratie serait le reflet typique de la dictature que combat la constitution de 1987.
La proposition de réforme en profondeur de la Constitution sans un débat politique est dangereuse pour la Nation haïtienne. De nos jours, les Chefs d’État des pays du Tiers-monde n’agissent pas seuls. Sous la pression des intérêts supérieurs du Mondialisme ou de l’alter Mondialisme, ils sont téléguidés par des mains occultes et inéligibles. Les architectes de la politique internationale se cachent derrière certains prétendus élus locaux qu’ils ont fabriqués afin de les inciter à accoucher des procédures légales facilitant leurs forfaits. Ainsi ils masquent leurs rôles. Une telle approche mesure l’épaisseur du mystère de la proposition de la rédaction d’une nouvelle constitution.
Pour les esprits distraits nous rappelons que l’idée a été évoquée au cours du deuxième mandat d’Aristide. L’opération chirurgicale proposée visait l’ablation totale d’un pan de notre souveraineté, le lessivage de notre citoyenneté, de notre devise nationale etc. La présence d’une force armée est gênante. René Préval a une mission inavouable et inavouée à remplir. La réforme de la constitution n’est pas prioritaire pour une nation tourmentée par la misère, la faim, le black-out, les bidonvilles, le kidnapping, la détérioration de l’environnement etc. Sa prise en charge est primordiale.
Le malheur qui s’abat sur le Peuple haïtien n’est pas arrivé par hasard. La percée économique spectaculaire de la Chine accusant un excédent commercial international de 185,65 milliards US met les puissances économiques traditionnelles aux abois. Dans le but d’élargir leurs segments de marché elles portent les dirigeants du Tiers-Monde à adopter des mesures contradictoires sous prétexte de l’instauration d’une hypothétique démocratie. Aussi dans les compétitions électorales ne favorise-t-on que les têtes de linotte plus aptes à remplir une mission antipatriotique favorisant leurs pénétrations.
En mondialisant leurs capitaux elles partent à la recherche d’une main d’œuvre à bon marché. Haïti, Cuba et la République dominicaine totalisent 30 millions d’habitants. Il faut renverser certaines barrières et juguler les droits traditionnels accordés par la Charte fondamentale. Une autre culture politique s’annonce dans cette nouvelle conjoncture. Le Pouvoir en place échafaude dans l’ombre une pyramide politique pour desservir les intérêts supérieurs de ses commanditaires. L’inversion des valeurs nationales est le prix à payer. Voilà pourquoi la constitution devient une source d’instabilité politique.
Nous devons faire preuve d’honnêteté en cessant de tricher de manière aussi pitoyable. C’est un viol de conscience et un vol de confiance de s’arroger le droit d’entreprendre l’initiative de réformer la constitution sans la volonté populaire. Si la Constitution définit les pouvoirs des dirigeants ce n’est pas à eux de la réformer. Il y a conflit d’intérêt!
L’hygiène démocratique exige l’alternance des Partis. Le cumul des mandats est tendancieux et peut entraîner le pays sur une pente dangereuse. Comme un jaillissement d’eau claire les modalités d’amendement de la constitution coulent dans ces articles :
ARTICLE 282: Le Pouvoir Législatif, sur la proposition de l'une des deux
(2) Chambres ou du Pouvoir Exécutif, a le droit de déclarer qu'il y a lieu d'amender la Constitution, avec motifs à l'appui.
ARTICLE 282: Le Pouvoir Législatif, sur la proposition de l'une des deux
(2) Chambres ou du Pouvoir Exécutif, a le droit de déclarer qu'il y a lieu d'amender la Constitution, avec motifs à l'appui.
ARTICLE 282.1: Cette déclaration doit réunir l'adhésion des deux (2/3) de chacune des deux (2) Chambres. Elle ne peut être faite qu'au cours de la dernière Session Ordinaire d'une Législature et est publiée immédiatement sur toute l'étendue du Territoire.
ARTICLE 283: A la première Session de la Législature suivante, les Chambres se réunissent en Assemblée Nationale et statuent sur l'amendement proposé.
ARTICLE 284.2: L'amendement obtenu ne peut entrer en vigueur qu'après l'installation du prochain Président élu. En aucun cas, le Président sous le gouvernement de qui l'amendement a eu lieu ne peut bénéficier des avantages qui en découlent.
Comme des gosses de jardins d’enfants, Préval et Alexis manifestent publiquement leurs intentions de violer la Constitution de 1987. Ils tombent sous le coup de l’article 21:
ARTICLE 21: Le crime de haute trahison consiste à porter les armes dans une armée étrangère contre la République, à servir une nation étrangère contre la République, dans le fait par tout fonctionnaire de voler les biens de l'État confiés à sa gestion ou toute violation de la Constitution par ceux chargés de la faire respecter.
Si nos dirigeants ignorent la loi-mère sous laquelle ils ont prêté serment, de quel chef commandent-ils? Rien ne justifie leur présence au pouvoir.
C’est un suicide politique!
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